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7 min
Quel est le salaire moyen en Suisse ?
Auteur
L'équipe Deel
Publié
30 décembre, 2024
Dernière mise à jour
30 décembre, 2024
Sommaire
La Suisse, un des pays au niveau de vie les plus élevés d’Europe
Et pour les entreprises ?
Le marché de l’emploi en Suisse : tour d’horizon
Quel est le salaire annuel moyen en Suisse ?
Les salaires en Suisse par secteur d'activité
Les salaires par région et par canton
Quel est le salaire minimum en Suisse (SMIC) ?
Comment recruter un salarié en Suisse ?
Simplifiez vos recrutements avec Deel
Points clés à retenir
- Le salaire moyen en Suisse est de 6 502 CHF brut par mois, avec des écarts importants selon les secteurs et les cantons.
- Les cantons de Zurich, Bâle et Genève offrent les rémunérations les plus élevées, tandis que le Tessin affiche des salaires plus bas.
- La Suisse ne dispose pas de SMIC national, mais certains cantons comme Genève imposent un salaire minimum local.
Que ce soit pour ses salaires compétitifs, ses infrastructures de qualité ou ses opportunités de carrière, le marché de l’emploi suisse est l’un des plus attractifs d’Europe. Cependant, recruter en Suisse nécessite de comprendre les spécificités du marché helvétique, de la gestion des salaires aux obligations légales. Simplifiez-vous ces démarches en faisant appel à Deel, et lisez notre article pour tout connaître du salaire moyen suisse.
La Suisse, un des pays au niveau de vie les plus élevés d’Europe
La Suisse est réputée pour être l’un des pays avec les meilleurs niveaux de vie au monde. Cela est en grande partie dû à son économie centrée sur les affaires et le luxe, son faible taux de chômage et la qualité de ses infrastructures.
Tout cela en fait un pays particulièrement attractif pour les salariés du monde entier, même si cette qualité de vie haut de gamme est accompagnée d’un coût de la vie bien supérieur à celui observé dans la majorité des pays européens.
Cela est particulièrement observable dans les grandes villes du pays, comme Zurich, Genève et Bâle. Le logement y est cher, le coût d’un appartement de deux pièces pouvant s’élever facilement à 3 500 CHF (environ 3 700 EUR) par mois dans les centres-villes. Les cantons moins centraux, comme le Tessin, affichent des prix légèrement plus abordables, mais qui restent tout de même supérieurs à la moyenne européenne.
La Suisse est également connue dans le monde entier pour son excellent système de santé, qui regroupe certains des meilleurs spécialistes de la planète. Pourtant, le pays n’a pas de système de santé public universel financé par l’État, comme la France. Les résidents doivent payer une assurance maladie privée obligatoire, ce qui ajoute au coût de vie mensuel, que ce soit pour les locaux ou pour les expatriés. Le coût de cette assurance ? Entre 300 et 500 CHF par mois, en fonction de la couverture choisie.
Côté éducation, pour les travailleurs souhaitant s’implanter dans le pays avec leurs familles, les écoles suisses ont excellente réputation, que ça soit dans le public ou dans le privé. Ces dernières peuvent d’ailleurs coûter très cher, en particulier pour les expatriés souhaitant scolariser leurs enfants dans des sections internationales.
Le réseau de transport Suisse (trains, trams et bus) est particulièrement efficace et bien développé. Le coût des abonnements est élevé comparé à des pays voisins, pouvant coûter environ 85 à 110 CHF pour un pass mensuel dans une ville comme Zurich.
Enfin, l’alimentation reste un autre poste de dépense à prendre en compte en Suisse, car le prix des courses y est bien plus élevé que la France, l’Allemagne ou l’Italie. Les produits de base tels que le pain, les fruits et les légumes coûtent environ 20 à 30 % de plus. Les restaurants y sont aussi nettement plus chers, comme à Genève ou à Zurich où le prix d’un repas peut facilement atteindre les 50 CHF par personne.
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Et pour les entreprises ?
La Suisse possède de nombreux avantages en termes de qualité de vie pour les salariés locaux ou les expatriés souhaitant s’y implanter. Mais qu’en est-il des entreprises ?
Quelques avantages
Tout d’abord, penchons-nous sur les avantages : le pays est connu pour sa grande stabilité économique, ce qui réduit de nombreux risques liés à une politique géo-économique complexe. D’ailleurs, la Suisse possède aussi une fiscalité très intéressante pour les entreprises étrangères, avec un taux d’imposition qui peut varier en fonction des cantons, mais qui se situe généralement entre 12 et 18 %. Certains cantons, comme Zoug ou Genève, proposent des régimes fiscaux encore plus attractifs pour les grandes multinationales. De plus, la Suisse applique des conventions de non-double imposition avec plusieurs pays, ce qui permet de réduire la fiscalité des entreprises internationales.
Côté main-d’œuvre, bien que les employés suisses soient souvent plus chers que d’autres nationalités européennes, ils sont aussi extrêmement qualifiés et multilingues. Le pays est particulièrement attractif dans le secteur de l’ingénierie, la finance, la santé et les nouvelles technologies.
Enfin, le pays a également un avantage de taille avec sa situation géographique : située en plein cœur de l’Europe, la Suisse est bordée par l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Autriche et le Liechtenstein. Une position qui permet un accès rapide à de nombreux marchés.
Côté désavantages
Le premier est lié à la qualité de vie exceptionnelle du pays, qui nécessite des salaires plus élevés. En effet, le salaire mensuel brut moyen est d’environ 6 502 CHF (environ 6 950 EUR au taux de conversion actuel), ce qui dépasse largement les standards d’autres pays européens. Le coût de l’immobilier y est aussi très élevé, avec des prix au mètre carré chers et un marché très compétitif, ce qui peut compliquer la recherche de locaux pour y implanter un siège social ou des filiales.
Un autre léger point de tension pour les entreprises peut être les régulations strictes, notamment dans le secteur de l’agroalimentaire, de la santé et des produits manufacturés. Des exigences qui peuvent engendrer un coût supplémentaire pour les entreprises, mais qui sont aussi un gage de qualité.
Le saviez-vous ?
La Suisse n'est pas membre de l'Union européenne ! Bien qu'elle ait des accords de libre-échange avec l'UE, certaines barrières commerciales ou réglementaires peuvent exister, notamment dans les secteurs de l'import-export.
Enfin, il est important de noter que la Suisse est aussi réputée pour sa rigueur administrative, ce qui peut compliquer les démarches pour y créer une société ou employer des talents étrangers. Pour éviter de vous perdre dans les méandres des réglementations locales, utilisez un EOR, comme Deel, et faites gagner du temps et de la sérénité à vos équipes RH.
Le marché de l’emploi en Suisse : tour d’horizon
Le marché de l’emploi en Suisse est solide et possède une grande réputation dans le monde entier. Entre sa stabilité économique, ses salaires compétitifs et son excellente qualité de vie, ce marché est unique en Europe et attire de nombreux talents qualifiés tous les ans.
Un taux de chômage exceptionnellement bas
La Suisse est régulièrement citée, en exemple, pour son faible taux de chômage, qui figure parmi les plus bas d'Europe. En 2024, ce taux se situe autour de 2 à 3 %, bien en dessous de la moyenne des pays de l'Union européenne.
Une résilience qui s‘appuie sur plusieurs facteurs, comme une grande flexibilité du marché du travail (les entreprises peuvent facilement ajuster leurs effectifs pour s’adapter aux fluctuations des cycles économiques), une grande variété de secteurs et d’industries, allant de la finance, à la pharma, la technologie, l’horlogerie et le tourisme, et une forte demande de profils qualifiés.
Un marché de l'emploi attractif à l'international
La Suisse se classe parmi les meilleurs pays au monde pour travailler, et ce pour plusieurs raisons. Chaque année, des classements internationaux placent la Suisse en tête de liste, grâce à des critères tels que les opportunités de carrière, la rémunération et la qualité de vie.
Des salaires compétitifs et un pouvoir d'achat élevé
La Suisse offre certains des salaires les plus élevés d'Europe. Le salaire mensuel brut moyen en Suisse s’élève à environ 6 502 CHF, mais les rémunérations peuvent être bien supérieures à ce taux de base dans les secteurs de la finance ou des technologies.
Ce salaire est aussi avantagé par des prélèvements sociaux plus faibles qu’en France, car les charges sociales en Suisse ne sont que de 13 à 17 %. De plus, le système de retraite suisse permet aux salariés de cotiser pour leur retraite de manière personnalisée, ce qui rend le système plus flexible.
Une bonne qualité de vie et des grandes villes attractives
Selon le classement Mercer des villes les plus agréables à vivre au monde, Zurich se situe en tête de liste en 2024, avec Genève et Bâle non loin derrière. L’accès à la nature, la sécurité, la qualité des infrastructures, l'accès aux soins de santé et les écoles internationales attirent des expatriés du monde entier.
Cette qualité de vie contribue à renforcer l’attractivité du marché de l’emploi, car les talents qualifiés n’hésitent pas à déménager en Suisse pour améliorer leur cadre de vie.
Des perspectives de carrière motivantes
La Suisse est connue pour offrir des perspectives de carrière attractives, en particulier pour les professionnels de la finance, des technologies de l’information (IT) et des sciences de la vie. Les salaires d’embauche pour les jeunes diplômés sont souvent bien supérieurs à ceux proposés dans d'autres pays européens.
Quel est le salaire annuel moyen en Suisse ?
En 2024, le salaire moyen en Suisse est estimé à 6 502 brut par mois en francs suisses. Converti en euros, cela représente environ 6 950 € brut par mois (selon le taux de change actuel). Cela correspond à un salaire annuel brut d'environ 78 024 CHF, soit 67 404 euros brut par an.
Le salaire médian, qui divise la population en deux parties égales (50 % des salariés gagnent moins que ce montant et 50 % gagnent plus), se situe quant à lui autour de 6 560 CHF par mois. Ce chiffre est souvent utilisé pour analyser le marché, car il est moins influencé par les salaires les plus élevés ou les plus bas, ce qui permet de mieux évaluer les rémunérations habituelles des salariés.
En comparaison des salaires dans d’autres pays, comme le salaire moyen en France, le salaire moyen en Espagne, en Allemagne ou en Belgique, celui de la Suisse est bien plus élevé. Néanmoins, cet écart pallie le fait que le coût de la vie y est aussi bien plus important.
Les salaires en Suisse par secteur d'activité
Bien que le niveau de salaire moyen des employés en Suisse soit plutôt élevé, il existe quelques variations liées au secteur d’activité. Parmi les plus lucratifs, on retrouve :
- Le secteur banquier et financier : c’est l’un des plus rémunérateurs du pays, avec un salaire moyen mensuel brut avoisinant 9 240 CHF. Cela s'explique par la forte demande de profils spécialisés (traders, analystes financiers, gestionnaires de patrimoine) et par le rôle central de la Suisse dans la gestion de fortune et le secteur financier international.
- L’industrie pharmaceutique : c’est un des secteurs piliers de l’économie suisse, qui emploie des milliers de chercheurs, de techniciens et d’ingénieurs du monde entier.
- Le secteur des assurances : avec des salaires proches de 7 707 CHF brut par mois, c’est l’un des secteurs qui paient le mieux et avec le plus grand nombre d’offres d’emploi qualifié dans le pays.
- L’industrie du tabac : malgré son déclin, cette industrie reste stratégiquement importante pour la Suisse, notamment grâce à la présence de grands groupes internationaux comme Philip Morris International (PMI), dont le siège mondial est basé à Lausanne.
À l'inverse, certains secteurs d'activité offrent des salaires nettement inférieurs à la moyenne nationale.
- Le secteur de l’hôtellerie-restauration : malgré un niveau élevé de tourisme, c’est un secteur au salaire moyen légèrement inférieur. Cela s’explique par une forte proportion de contrats précaires ou à temps partiel, mais aussi par la nature des postes (serveurs, plongeurs, aides de cuisine).
- Les services à la personne : ces services figurent parmi les emplois les moins bien rémunérés. Néanmoins, dans certains cantons comme Genève ou Neuchâtel, les CCT (Conventions Collectives de Travail) imposent des salaires minima compris entre 21 et 24 CHF par heure, soit environ 3 800 à 4 300 CHF brut par mois.
Les salaires par région et par canton
Les salaires ne sont pas uniformes en Suisse, et varient de canton à canton en fonction du coût de la vie et de la concentration de grandes entreprises dans certaines régions. Sans surprise, les cantons aux salaires les plus élevés sont Zurich, Bâle et Genève, tandis que les régions comme le Tessin, le Valais et la Suisse orientale proposent souvent des salaires inférieurs.
La particularité des transfrontaliers
Environ 350 000 frontaliers (principalement des résidents français, allemands et italiens) traversent chaque jour la frontière pour travailler en Suisse, notamment dans les cantons de Genève, Vaud et Bâle.
Ces profils occupent des postes variés, allant de métiers peu qualifiés (restauration, hôtellerie) à postes très qualifiés (ingénieurs, techniciens spécialisés, informaticiens, médecins, etc.).
Les avantages pour les frontaliers sont nombreux :
- Salaires supérieurs à ceux qu'ils pourraient toucher dans leur pays d'origine.
- Pas besoin de déménager en Suisse, tout en bénéficiant de la qualité de vie de leur pays de résidence.
- Possibilité de payer des impôts moins élevés en fonction de leur situation fiscale (notamment pour les frontaliers français travaillant à Genève).
Cependant, ce statut de frontalier implique aussi des règles fiscales et des obligations administratives qu'il convient de maîtriser, notamment en ce qui concerne le prélèvement de l'impôt à la source pour les travailleurs frontaliers.
Quel est le salaire minimum en Suisse (SMIC) ?
Il n’existe pas de SMIC Suisse. Néanmoins, certains cantons, comme Genève, ont mis en place des salaires minimaux pour protéger les travailleurs contre une mauvaise évolution des salaires.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, le salaire brut à Genève est fixé à 24,32 CHF ; soit environ 4 368 CHF brut par mois pour une semaine de 42 heures. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, ce montant passera à 24,48 CHF par heure, en ligne avec l'indexation des prix à la consommation.
Ces dispositions salariales prévues par la LIRT (Loi sur l’inspection et les relations du travail) s’appliquent à la majorité des travailleurs du canton de Genève, avec tout de même quelques exceptions :
- Travailleurs de l’agriculture et de l’horticulture : ces secteurs sont régis par des dispositions spécifiques de droit fédéral.
- Contrats d’apprentissage : les apprentis ne sont pas soumis au salaire minimum prévu par la LIRT.
- Stagiaires : les contrats de stage ne relèvent pas de l’application du salaire minimum.
- Jeunes au pair : les jeunes au pair de moins de 18 ans ne sont pas concernés par le salaire minimum de la LIRT.
- Personnel de carrière transférable des missions diplomatiques : ce personnel n'est pas soumis au salaire minimum de la LIRT, car les missions permanentes ont le droit de fixer leurs propres conditions de travail, conformément au droit international.
- Domestiques privés : ils relèvent de l’ordonnance fédérale sur les domestiques privés (ODPR) et non de la LIRT. Cette catégorie bénéficie de règles spécifiques qui diffèrent de celles applicables au reste des employés.
Comment recruter un salarié en Suisse ?
Même si recruter un salarié à l’international en Suisse peut sembler complexe au premier abord, cela reste accessible à de nombreuses entreprises, et donne l’accès à un vaste vivier de talents qualifiés. En effet, la population active helvétique se distingue par son haut niveau de compétences, en particulier dans des secteurs clés tels que les services financiers, l’industrie pharmaceutique, et l’ingénierie de précision.
1. Connaître les obligations légales
La première étape consiste à se renseigner sur le Code du travail local et se conformer aux lois sur les permis de travail pour les travailleurs étrangers.
Attention néanmoins ! La Suisse est régie en cantons, et certains endroits, comme Bâle-Ville, Berne et Fribourg, peuvent imposer des règles spécifiques pour le travail et l’embauche des salariés. De plus, les entreprises doivent se conformer aux conventions collectives de travail (CCT) dans certains secteurs, qui définissent des salaires minimaux par branche d'activité.
2. Déterminer la rémunération et le contrat de travail
Les entreprises doivent ensuite calculer le salaire qu’elles sont disposées à verser au salarié pour compléter le processus de recrutement. Utilisez pour cela des outils comme les calculateurs de salaire. Ces plateformes permettent d’estimer le salaire brut mensuel en fonction de la localisation, de l’expérience et de la qualification du candidat.
Les contrats de travail peuvent être conclus de manière indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD), et ils doivent inclure des mentions obligatoires comme le salaire, la durée du travail et la période d’essai.
3. Respecter les procédures administratives
Pour embaucher des travailleurs étrangers, il est impératif de respecter les étapes administratives. Pour les ressortissants hors UE, il faudra obtenir un permis de travail via les autorités cantonales, comme celles de Berne, Bâle-Ville ou Fribourg. Cette procédure peut impliquer de prouver que le poste ne pouvait pas être pourvu par un résident suisse ou européen.
Les entreprises doivent également déclarer leurs nouveaux employés aux assurances sociales, notamment l'AVS (Assurance Vieillesse et Survivants) et l'assurance chômage. Ces contributions font partie des charges sociales suisses, qui représentent en moyenne 13 à 17 % du salaire brut, un avantage significatif par rapport à d'autres pays européens.
4. Garantir une intégration efficace
Une fois le salarié recruté, il est essentiel de créer un onboarding spécialisé qui permet de l’accompagner dans ses premiers pas dans l’entreprise.
Simplifiez vos recrutements avec Deel
Si recruter en Suisse ou dans un pays étranger peut sembler complexe, il existe des solutions spécialisées pour simplifier ces démarches, comme l’EOR Deel.
Deel vous permet de recruter des talents en toute conformité dans plus de 150 pays, sans avoir à créer de filiale locale. Oubliez les tracas liés aux permis de travail, à la gestion des contributions sociales et aux contrats de travail. De la signature du contrat à la gestion des salaires, tout est centralisé sur une seule plateforme.
Grâce à Deel, terminé les heures passées sur de lourdes tâches administratives ou à vérifier la conformité avec les législations locales. Vos équipes peuvent se concentrer sur leur cœur de métier, et recruter les meilleurs talents pour faire grandir votre entreprise.
NDLR : Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue en aucun cas un conseil juridique. Pour des questions spécifiques, nous vous recommandons de consulter un avocat ou un conseiller juridique qualifié.