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Comment améliorer le bien-être au travail ?
RH globale
RH

Auteur
L'équipe Deel
Dernière mise à jour
17 avril, 2025
Publié
17 avril, 2025

Sommaire
Bien-être au travail : définition
Importance du bien-ĂŞtre au travail
Quelles obligations légales pour l’employeur ?
Différence entre bien-être et qualité de vie au travail (QVT)
Comment évaluer le bien-être au travail ?
Mettre en place une politique de bien-ĂŞtre au travail efficace
Deel, votre allié pour une gestion optimale du bien-être au travail
Points clés à retenir :
- Le bien-être au travail est un enjeu stratégique pour les entreprises, influençant directement la productivité, l’engagement collaborateur et la réduction de l’absentéisme.
- Une politique efficace repose sur un environnement physique adapté, un climat social positif et des pratiques managériales bienveillantes, incluant la reconnaissance, la flexibilité et la communication ouverte.
- Deel accompagne les entreprises dans la gestion du bien-être au travail à l’international, en proposant une plateforme tout-en-un pour gérer les contrats, les avantages et la conformité des employés à distance.
Le bien-être des salariés au travail, nous en entendons tous parler. En effet, c’est concept très à la mode. Mais c’est également un enjeu stratégique pour les entreprises. Un salarié épanoui est plus productif, moins absent et plus impliqué dans la réussite de son entreprise. Pourtant, garantir un environnement de travail sain et stimulant ne s’improvise pas. Entre obligations légales, attentes des employés et bonnes pratiques managériales, comment instaurer une politique efficace de bien-être au travail ? Ce guide de Deel complet vous éclaire sur les leviers essentiels pour allier performance et qualité de vie au travail.
Bien-être au travail : définition
Le bien-être au travail est une notion globale qui recouvre l’ensemble des conditions permettant à un salarié de s’épanouir dans son environnement professionnel. Il ne se limite pas à quelques ajustements comme un baby-foot en salle de pause ou une chaise ergonomique dernier cri. C’est une approche globale qui prend en compte à la fois le confort physique, l’équilibre psychologique, et l’harmonie sociale pour éviter les maladies professionnelles.
Nous pouvons distinguer deux grandes dimensions du bien-ĂŞtre au travail.
1. Un environnement de travail adapté
L’environnement physique joue un rôle crucial dans la santé et la productivité des salariés. Un poste de travail mal conçu, des nuisances sonores, une luminosité insuffisante ou un mobilier inadapté peuvent engendrer des douleurs, de la fatigue et, à terme, une baisse de motivation.
Un bon niveau de bien-ĂŞtre physique repose sur :
- Des locaux bien aménagés : bureaux spacieux, luminosité naturelle suffisante, température agréable, limitation des nuisances sonores ;
- Une ergonomie optimisée : sièges réglables, écrans bien positionnés, claviers et souris adaptés pour éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS) ;
- Des espaces de travail diversifiés : salles de réunion, espaces de concentration, coins détente pour favoriser des moments de pause réparateurs ;
- Une bonne qualité de l’air et un confort thermique : aération adéquate, climatisation et chauffage bien réglés, limitation des polluants intérieurs ;
- L’accès à des infrastructures favorisant la santé: salles de sport, douches, propositions d’activités physiques ou de pauses actives.
Exemple : Une entreprise qui investit dans des bureaux modulables permettant aux employés de travailler assis ou debout contribue à la prévention des douleurs dorsales et favorise le dynamisme des équipes.
2. Le climat social et émotionnel
Au-delà des aspects matériels, le bien-être au travail dépend largement du ressenti des salariés vis-à -vis de leur poste, de leurs relations avec leurs collègues et de leur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Voici les principaux facteurs qui influencent le bien-ĂŞtre psychologique au travail :
- Des relations saines avec les collègues et la hiérarchie : une bonne communication interne, un management bienveillant et un climat de confiance sont essentiels pour éviter le stress et favoriser la coopération ;
- Une reconnaissance du travail accompli: la motivation des employés passe par la valorisation de leurs efforts, des retours positifs réguliers et une culture du feedback constructif ;
- Un équilibre entre vie professionnelle et personnelle: horaires flexibles, télétravail, droit à la déconnexion… Ces dispositifs permettent aux salariés de concilier leurs obligations personnelles et professionnelles sans stress excessif ;
- Un management participatif: donner aux salariés de l’autonomie et de la liberté dans l’organisation de leurs missions renforce leur engagement et leur sentiment d’appartenance ;
- Une culture d’entreprise basée sur la transparence et l’équité : des règles claires, une gestion équitable des promotions et une politique salariale cohérente contribuent à un sentiment de justice et d’implication.
Exemple : Une entreprise qui met en place des points d’échange réguliers entre managers et collaborateurs pour discuter des attentes, des besoins et des difficultés rencontrées favorise un climat de travail serein et une meilleure implication des équipes.
En combinant ces deux dimensions — un environnement de travail optimal et une culture d’entreprise positive —, les entreprises peuvent réellement améliorer l’engagement et la satisfaction de leurs collaborateurs. Le bien-être au travail est un investissement stratégique qui contribue autant à la performance des salariés qu’à celle de l’entreprise en évitant les risques psychosociaux au maximum sur le lieu de travail.
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Importance du bien-ĂŞtre au travail
Le bien-être au travail ne doit pas être considéré comme un simple avantage social. Aujourd’hui, c’est un levier essentiel pour favoriser la cohésion d’équipe, la culture d’entreprise et limiter les arrêts maladie qui coûtent cher à une entreprise.
Le bien-être comme levier de productivité
De nombreuses études démontrent que les entreprises qui investissent dans le bien-être de leurs collaborateurs affichent de meilleures performances économiques. Moins d’absentéisme, une meilleure santé mentale, plus d’engagement, et un turnover réduit : l’équation est simple !
La réduction des risques psychosociaux (RPS)
Stress, , harcèlement… Les risques psychosociaux sont des fléaux qui nuisent autant aux employés qu’à la performance globale de l’entreprise. Instaurer une culture du bien-être permet d’agir en amont et d’éviter autant que possible les accidents du travail et l’épuisement professionnel.
L’impact sur l’engagement et la fidélisation des talents
Les nouvelles générations attachent une grande importance à l’environnement de travail et au bien-être. Proposer un cadre épanouissant, flexible et inclusif est devenu un argument clé pour attirer les meilleurs profils et les fidéliser.
Quelles obligations légales pour l’employeur ?
En France, le bien-être au travail n’est pas seulement une question de bonne volonté de l’employeur. Il s’inscrit dans un cadre réglementaire strict visant à protéger la santé physique et mentale des salariés sur le long terme.
L’article L4121-1 du Code du travail impose aux employeurs de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Cette obligation générale de sécurité repose sur trois grands principes :
- L’évaluation des risques professionnels: l’employeur doit identifier et prévenir les risques susceptibles d’affecter la santé des salariés (stress, troubles musculo-squelettiques, risques psychosociaux, etc.) ;
- La mise en place d’actions de prévention : formations, sensibilisation des équipes, ergonomie des postes de travail, politiques de lutte contre le harcèlement, etc. ;
- L’adaptation du travail aux capacités des salariés : charge de travail équilibrée, horaires raisonnables, dispositifs d’accompagnement pour les travailleurs en difficulté.
Exemple : Une entreprise doit s’assurer que ses salariés disposent d’un environnement de travail adapté, en limitant les nuisances sonores, en proposant du mobilier ergonomique et en mettant en place des dispositifs de prévention du stress.
En cas de manquement à ces obligations, l’employeur peut être tenu responsable sur le plan civil et pénal. Il s’expose à des sanctions financières, voire à des poursuites judiciaires si un salarié subit un préjudice grave en raison d’une négligence.
Différence entre bien-être et qualité de vie au travail (QVT)
Il est essentiel de distinguer bien-être au travail et qualité de vie au travail (QVT), deux notions souvent confondues dans la politique de bien-être, mais qui recouvrent des réalités différentes.
- La qualité de vie au travail (QVT) englobe les conditions de travail au sens large : organisation, management, environnement, flexibilité des horaires, équilibre vie pro/perso, possibilités d’évolution… Elle repose sur des éléments structurels que l’entreprise peut mettre en place.
- Le bien-être au travail, en revanche, est davantage subjectif et individuel. Il correspond à la manière dont chaque salarié ressent son environnement professionnel. Il est influencé par des éléments plus personnels comme la motivation, le sentiment de reconnaissance, la qualité des relations avec les collègues et la hiérarchie.
Exemple : Une entreprise peut mettre en place un programme de télétravail (QVT) mais cela ne garantira pas automatiquement que les salariés se sentiront bien dans leur travail (bien-être). Si le télétravail est mal organisé, cela peut générer du stress ou de l’isolement et nuire au bien-être des employés.
Les entreprises qui souhaitent favoriser un bien-être durable pour des salariés heureux doivent donc travailler sur les deux aspects simultanément : offrir un cadre de travail propice à l’épanouissement (QVT) et créer une culture d’entreprise où chaque salarié se sent valorisé et reconnu (bien-être).
Comment évaluer le bien-être au travail ?
Les indicateurs clés du bien-être au travail
Évaluer le bien-être en milieu de travail ne repose pas uniquement sur des ressentis ou des impressions. Il existe des indicateurs concrets permettant d’identifier d’éventuelles problématiques et d’adapter les actions en conséquence.
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L’absentéisme et le turnover: des taux élevés d’absentéisme ou de départs peuvent être le symptôme d’un mal-être au travail. Un salarié qui se sent stressé, démotivé ou en souffrance psychologique peut multiplier les arrêts maladie ou chercher à quitter l’entreprise.
💡 Exemple : Si une entreprise constate une hausse soudaine du turnover, cela peut révéler un problème de management ou un manque de reconnaissance. -
Les enquêtes de satisfaction et baromètres sociaux : ces outils permettent de recueillir l’opinion des salariés sur différents aspects de leur environnement de travail (conditions de travail, relations avec les collègues, équilibre vie pro/perso, niveau de stress…). L’analyse des réponses aide à identifier les attentes et les irritants pour mieux cibler les actions d’amélioration.
💡Exemple : Un baromètre social réalisé tous les six mois peut aider à mesurer l’évolution du bien-être et à ajuster les politiques internes. -
Le climat social: tensions, conflits internes, manque de communication… Une ambiance pesante peut être un signe évident de mal-être au travail. L’analyse de la qualité des relations interpersonnelles et de la culture d’entreprise est essentielle pour la prévention des risques psychosociaux.
💡Exemple : Une multiplication des conflits entre services peut indiquer un problème d’organisation ou un manque de leadership.
Les outils de mesure
Au-delà des indicateurs classiques, plusieurs outils spécifiques permettent de quantifier et d’analyser le bien-être au travail de manière plus fine.
- L’IBET (Indice de Bien-Être au Travail)
Cet indice, élaboré par des experts en management et en RH, permet d’évaluer l’impact du mal-être des salariés sur la performance de l’entreprise. Il prend en compte plusieurs facteurs comme :
- L’absentéisme et le turnover ;
- Les arrêts de travail liés au stress ou aux troubles musculo-squelettiques ;
- La productivité et l’engagement des salariés.
- Le MMS (Mesure Management Santé)
Il s’agit d’un questionnaire complet qui analyse les risques professionnels et l’état de santé des salariés en se basant sur cinq grands axes :
- Les risques professionnels : santé au travail, pénibilité, exposition à des dangers physiques, conditions de travail difficiles ;
- L’organisation du travail : pression psychologique, stress, autonomie dans les tâches ;
- L’état de santé général : maladies chroniques, troubles du sommeil, fatigue ;
- L’hygiène de vie : alimentation, activité physique, consommation de substances (tabac, alcool) ;
- Le climat social : relations interpersonnelles, reconnaissance, qualité du management.
- Les sondages d’engagement
Plus fréquents que les baromètres sociaux, ces sondages permettent de suivre l’évolution du bien-être en entreprise et de mesurer l’impact des actions mises en place. Ils portent souvent sur des thématiques précises comme :
- Le niveau de motivation et d’implication des salariés ;
- La satisfaction vis-Ă -vis du management et de la communication interne ;
- Le ressenti sur l’équilibre vie pro/perso et la charge de travail.
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Mettre en place une politique de bien-ĂŞtre au travail efficace
Le bien-être des salariés est un véritable levier de performance et d’engagement pour l’entreprise. Une politique efficace repose sur plusieurs piliers, allant du management aux conditions de travail, en passant par la communication interne et la reconnaissance des collaborateurs. Voici quelques bonnes pratiques pour booster les valeurs de l’entreprise et le développement personnel des salariés.
Sensibiliser les managers
Les managers jouent un rôle central dans la perception du bien-être au travail. Ils sont en première ligne pour créer un climat de confiance, motiver leurs équipes et prévenir les risques psychosociaux. Un management maladroit ou trop directif peut être une source majeure de stress, démotivation et turnover.
Il est essentiel de former les managers aux bonnes pratiques managériales afin de favoriser un environnement de travail sain et productif. Voici quelques axes d’amélioration :
- Adopter un management bienveillant: encourager les échanges constructifs, instaurer une communication ouverte, valoriser les efforts et progrès ;
- Éviter le micromanagement : donner de l’autonomie aux équipes et leur faire confiance dans l’accomplissement de leurs missions ;
- Reconnaître le travail accompli: un simple merci ou une félicitation peuvent avoir un impact fort sur la motivation ;
- Gérer les conflits avec diplomatie : intervenir rapidement pour éviter que des tensions ne s’installent dans les équipes.
Instaurer des conditions de travail favorables
Un cadre de travail agréable et adapté aux besoins des employés est un facteur clé du bien-être en entreprise.
Aménagement des locaux
L’environnement de travail a un impact direct sur la santé physique et mentale des salariés. Pour améliorer leur confort :
- Optimiser l’ergonomie : proposer des bureaux réglables en hauteur, des sièges adaptés, des supports d’écran pour éviter les troubles musculo-squelettiques ;
- Aménager des espaces de détente : salles de repos, espaces verts, coins café favorisent le bien-être et les interactions informelles ;
- Soigner l’acoustique et la luminosité : réduire le bruit ambiant en open space et maximiser l’éclairage naturel pour limiter la fatigue visuelle.
Flexibilité du travail
Le bien-être passe aussi par un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Des mesures simples permettent de répondre aux attentes des salariés :
- Télétravail : offrir la possibilité de travailler à distance quelques jours par semaine améliore la satisfaction des employés ;
- Horaires aménagés : permettre une certaine flexibilité dans les horaires pour mieux concilier travail et obligations personnelles ;
- Droit à la déconnexion : éviter les sollicitations en dehors des heures de travail pour réduire le stress lié à l’hyperconnexion, et ainsi préserver l’équilibre vie privée — vie professionnelle.
Reconnaissance et valorisation des employés
Un employé qui se sent reconnu est un employé engagé et motivé. Cela passe par :
- Des feedbacks réguliers : organiser des points individuels fréquents pour écouter, conseiller et encourager ;
- Des opportunités d’évolution : offrir des formations, du mentorat ou des perspectives d’évolution interne ;
- Des récompenses adaptées : primes, avantages en nature ou journées off supplémentaires pour récompenser les efforts.
Favoriser la cohésion et la communication
Un environnement de travail agréable repose aussi sur des relations harmonieuses entre collègues et une communication fluide.
Encourager l’esprit d’équipe
Créer un sentiment d’appartenance passe par :
- Des événements d’entreprise : afterworks, séminaires ou journées à thème pour renforcer les liens entre collaborateurs ;
- Des activités de team-building : escape games, défis sportifs, ateliers créatifs pour renforcer la cohésion et favoriser la collaboration ;
- Des projets collaboratifs : impliquer les salariés dans des initiatives transverses pour créer des dynamiques collectives.
Créer un dialogue ouvert
Une communication efficace est un élément clé du bien-être au travail. Pour cela :
- Mettre en place des canaux de communication internes : plateformes de discussion, newsletters internes, réunions régulières ;
- Encourager les feedbacks constructifs anonymes : des boîtes à idées ou des enquêtes internes permettent d’identifier les irritants et les points d’amélioration ;
- Favoriser une culture du dialogue : créer des espaces où les salariés peuvent s’exprimer librement sans crainte de représailles. Le feedback 360 est une bonne pratique.
Deel, votre allié pour une gestion optimale du bien-être au travail
Le bien-être au travail ne s’arrête pas aux frontières de votre pays. Avec une main-d’œuvre de plus en plus internationale, il est essentiel de garantir des conditions de travail optimales, quel que soit le lieu d’exercice.
Grâce à ses solutions innovantes, Deel vous accompagne dans la gestion des talents à l’échelle internationale :
- Une plateforme tout-en-un pour gérer vos employés, le travail des salariés, le temps de travail des salariés, leurs contrats et leurs avantages ;
- Des outils intégrés pour faciliter l’onboarding des nouveaux talents, le suivi des congés et la gestion administrative ;
- Un soutien dédié en conformité et mobilité internationale, pour garantir un environnement de travail serein à vos équipes, où qu’elles soient.
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