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7 min

Co-emploi en France : définition, avantages et risques

Légal et conformité

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Auteur

PJ Quenardel

Publié

20 septembre, 2024

Dernière mise à jour

20 septembre, 2024

Sommaire

Définition du co-emploi

Les avantages du co-emploi : une solution pour l’externalisation des ressources humaines en France

Co-emploi à l’étranger : Un modèle différent du marché français

Les risques du co-emploi : erreurs fiscales et mauvaise qualification

Comment éviter les risques liés au co-emploi

Idées reçues sur le co-emploi

Un co-employeur peut-il vous aider à embaucher des travailleurs internationaux ?

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Points clés à retenir
  • Le co-emploi en France implique une ingérence permanente de la société mère dans la gestion de sa filiale, avec des conséquences légales, comme la reconnaissance d’un lien de subordination ou la confusion d’activités, selon la Cour de cassation.
  • À l’international, notamment aux États-Unis, le modèle de co-emploi se fait souvent via des PEO ou des employer of record (EOR), où les responsabilités RH sont partagées de manière contractuelle.
  • Le co-emploi offre aux entreprises françaises un moyen d’alléger leur gestion RH tout en respectant les obligations légales, mais doit être utilisé avec vigilance pour éviter des risques juridiques liés à la qualification des travailleurs et à la gestion économique.

Dans un contexte où les entreprises cherchent à s’étendre à l’international, Deel propose des solutions RH qui garantissent la conformité légale et facilitent l’embauche à travers le monde, tout en simplifiant les processus administratifs. Avec son expertise en employer of record, Deel vous permet de gérer vos talents internationaux sans complexité supplémentaire.

Définition du co-emploi

En France, le co-emploi désigne une situation où deux entreprises, généralement une société mère et une filiale, partagent la gestion de certains salariés. Ce concept n’a rien à voir avec le coworking. Il ne se résume pas non plus à une simple externalisation des ressources humaines, comme c’est souvent le cas dans les pays anglo-saxons. Le co-emploi implique une relation juridique complexe encadrée par des critères définis par la Cour de cassation.

Parmi ces critères, on retrouve la confusion d’intérêts, la confusion de direction et la confusion d’activités entre les deux entreprises. En France, le lien de subordination est également un critère clé pour établir l’existence d’une situation de co-emploi.

Co-emploi en France

Le co-emploi survient lorsque la société mère s’immisce dans la gestion de la filiale, notamment sur les aspects économiques ou la gestion des contrats de travail. Si la filiale perd son autonomie d’action et que la société mère contrôle des décisions cruciales comme les licenciements économiques ou la gestion des salariés, la Chambre sociale de la Cour de cassation peut reconnaître un co-emploi.

Lorsque le co-emploi est reconnu, les deux entreprises sont tenues conjointement responsables des obligations légales liées aux salariés, y compris le respect du droit du travail et de l’obligation de reclassement en cas de licenciement économique.

Co-emploi à l’international

Dans les pays comme les États-Unis, le co-emploi est souvent réalisé via des PEO (professional employer organizations) ou des employer of record (EOR). Ces entités prennent en charge les aspects administratifs des ressources humaines, comme la gestion de la paie, les déclarations fiscales, et la conformité juridique.

Contrairement à la France, où la Cour d’appel peut reconnaître une confusion de direction entre la société mère et la filiale, aux États-Unis, la relation est davantage contractuelle, formalisée via un client service agreement (CSA). Ici, le co-employeur ne devient pas un véritable employeur, mais un partenaire administratif.

Différence clé

Le co-emploi en France repose sur une relation de subordination réelle et une immixtion permanente de la société mère dans la gestion de la filiale. À l’inverse, aux États-Unis, il s’agit d’une externalisation de la gestion du personnel avec des responsabilités contractuelles clairement séparées.

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Quelles sont les responsabilités d’un co-employeur en France ?

Dans une situation de co-emploi, le co-employeur, souvent une société spécialisée dans la gestion des ressources humaines ou appartenant à un groupe de sociétés, prend en charge plusieurs aspects liés à l’emploi, notamment :

  • Le recrutement et la résiliation des contrats de travail, y compris dans le cadre d’un licenciement pour motif économique.
  • La gestion des autorisations de travail et autres vérifications légales pour les salariés, en particulier les travailleurs étrangers.
  • L’assignation des postes et la gestion des affectations des salariés, tout en garantissant le respect des processus d’obligation de reclassement des salariés licenciés.
  • Les contrôles préalables, comme les vérifications d’antécédents ou de références.
  • La gestion de la paie, des cotisations sociales, et des déclarations fiscales en conformité avec la législation.
  • Le respect du droit du travail et des obligations en matière de conformité, notamment en lien avec des cas de triple confusion d’intérêts ou de direction dans le cadre des sociétés du groupe.

Responsabilités de la société cliente : gestion quotidienne

En parallèle, la société cliente conserve la responsabilité directe de la gestion quotidienne de ses employés, notamment :

  • Encadrer et soutenir les salariés dans leurs tâches.
  • Déléguer des missions et fixer les objectifs.
  • Évaluer les performances.
  • Déterminer la durée des contrats de travail (CDD, CDI).
  • Fournir un environnement de travail adapté et les équipements nécessaires.

En France : une relation sous haute surveillance légale

Le co-emploi en France est strictement encadré par la chambre sociale de la Cour de cassation. Il est essentiel que les entreprises évitent toute perte totale d’autonomie d’action à cause de la société mère dans la gestion quotidienne d’une filiale, sous peine de voir le co-emploi reconnu par les prud’hommes.

Cette situation pourrait entraîner des obligations partagées entre société mère et dirigeants de la filiale en matière de gestion financière et de gestion du personnel, notamment dans des contextes de licenciements économiques ou de liquidation judiciaire.

L’arrêt Molex est un exemple marquant où la Cour a reconnu la confusion de direction et d’activités entre la société mère et sa filiale. Cela a entraîné une reconnaissance du co-emploi, avec des conséquences lourdes en matière de plan de sauvegarde de l’emploi et de gestion des salariés licenciés.

Les avantages du co-emploi : une solution pour l’externalisation des ressources humaines en France

En France, le co-emploi est une solution qui permet à une entreprise de partager certaines responsabilités avec un co-employeur, souvent une société spécialisée en gestion des ressources humaines (RH). Bien que ce concept soit strictement encadré par la loi, il peut offrir des avantages importants pour alléger la charge administrative liée à la gestion du personnel.

Un soutien fiable en ressources humaines

Le co-employeur gère certaines tâches RH pour vous, comme les contrats de travail, les déclarations sociales et la conformité légale (obligations telles que la DPAE, gestion des licenciements, etc.). En externalisant ces fonctions, les entreprises peuvent se concentrer sur d’autres priorités.

  • Pour les petites entreprises. Les start-ups et petites entreprises peuvent tirer parti du co-emploi pour accéder à un support RH sans devoir embaucher toute une équipe. Cela permet de rester conforme aux obligations légales tout en réduisant les coûts et la gestion interne.
  • Pour les grandes entreprises. Même les grandes entreprises, qui ont déjà une équipe RH, peuvent recourir à un co-employeur pour bénéficier d’une expertise spécialisée. Cela est utile notamment lors de la gestion de plans de sauvegarde de l’emploi en cas de licenciement économique.

L’acquisition de talents

Le co-emploi peut être un excellent moyen d’attirer des talents qualifiés. En collaborant avec un co-employeur, les entreprises peuvent accéder aux dernières tendances du marché du travail, comme la montée des équipes distribuées et des travailleurs contractuels.

Un co-employeur vous aide à affiner votre stratégie d’embauche en fonction des besoins spécifiques de votre entreprise. Cela inclut la sélection des profils, les vérifications légales des contrats de travail, et la gestion de l’intégration des nouveaux salariés. Par exemple, en France, le co-employeur peut également gérer des éléments comme les mutuelles d’entreprise, les congés payés, et la mise en conformité avec les règles de sécurité sociale.

Assistance en conformité

Le cadre juridique français est complexe, notamment en matière de droit social et de gestion des cotisations sociales. Le co-employeur assure le respect de ces règles et s’occupe des aspects liés à la paie et à la fiscalité des salariés. Il veille également à l’application des conventions collectives, garantissant ainsi une conformité totale.

En cas de litige juridique, comme un désaccord sur un licenciement ou une requalification de contrat de travail, le co-employeur partage certaines responsabilités légales avec la société cliente. Cependant, l’entreprise reste responsable devant la cour d’appel en cas de manquement aux règles.

Externalisation de la paie

L’externalisation de la paie est une solution idéale pour éviter les erreurs et s’assurer de respecter les obligations légales en France. Les co-employeurs gèrent la paie des salariés, les retenues obligatoires, et les déclarations sociales auprès de l’URSSAF. Ils garantissent la conformité en cas de contrôle, réduisant ainsi les risques de sanctions financières.

Co-emploi à l’étranger : Un modèle différent du marché français

Aux États-Unis par exemple, le co-emploi est souvent établi avec une Professional Employer Organization (PEO). La PEO gère des aspects administratifs, tels que les salaires, les assurances santé et la conformité aux lois locales, tout en partageant certaines responsabilités légales avec l’entreprise cliente.

Employer of Record (EOR)

Dans les pays comme le Royaume-Uni ou le Canada, le modèle d’employer of record (EOR) se distingue par le fait que l’EOR devient l’employeur officiel, prenant la responsabilité légale totale des employés, ce qui le différencie du co-emploi en France. Ce modèle est particulièrement adapté aux embauches internationales.

Leasing de personnel et travail temporaire

En France, le travail temporaire ou l’intérim est une pratique courante. Les entreprises de travail temporaire ou agences d’intérim fournissent des travailleurs pour des missions spécifiques et temporaires. Contrairement au co-emploi, l’entreprise utilisatrice ne partage pas la gestion des ressources humaines des intérimaires, laissant cette responsabilité à l’agence.

Conclusion : différences principales

Le co-emploi en France repose sur une confusion de direction et d’activités entre une société mère et sa filiale, alors qu’aux États-Unis, il s’agit d’une externalisation RH avec des responsabilités bien définies.
Il est donc essentiel pour les entreprises françaises de bien comprendre les implications légales, notamment en cas de licenciements économiques ou de plans de sauvegarde de l’emploi.

Les risques du co-emploi : erreurs fiscales et mauvaise qualification

En France, bien que le co-emploi ne soit pas aussi formalisé qu’aux États-Unis, il existe des risques similaires pour les entreprises en cas de mauvaise gestion, notamment sur les aspects fiscaux et de la qualification des travailleurs.

Si l’entité co-employeur (une société mère ou un groupe de sociétés) ne respecte pas ses obligations, telles que le paiement des impôts ou la qualification correcte des salariés, cela peut entraîner des sanctions pour la société cliente. Les juges du fond, ceux qui statuent sur le fondement d’une affaire, ainsi que la Cour de cassation, jouent un rôle crucial pour déterminer l’existence d’un lien de subordination ou une confusion d’activités.

Comment éviter les risques liés au co-emploi

Pour minimiser les risques liés au co-emploi, voici quelques étapes essentielles à suivre.

Utiliser un co-employeur certifié

En France, bien qu’il n’existe pas de certification spécifique comme l’IRS ou l’ESAC aux États-Unis, il est donc crucial que l’entreprise co-employeur respecte strictement le cadre légal français. Cela comprend la gestion des ressources humaines, la gestion financière et le respect des procédures collectives. Une immixtion excessive de la société mère dans la gestion économique de sa filiale peut entraîner la reconnaissance d’une situation de co-emploi par les juges du fond.

En cas de manquement par la société co-employeur, comme le non-paiement des cotisations sociales, la société employeur peut se retrouver partiellement responsable et encourir des sanctions. Il est donc primordial que toutes les obligations légales, y compris celles relatives à la sécurité sociale et au reclassement en cas de licenciement économique, soient respectées.

Attention à la qualification des travailleurs

Un risque majeur dans le co-emploi est la mauvaise qualification des travailleurs, en particulier la distinction entre salariés et travailleurs indépendants. En France, une telle erreur peut conduire à une requalification et à des conséquences fiscales importantes. Si un lien de subordination est établi entre l’entreprise et un travailleur considéré comme indépendant, il pourrait y avoir reconnaissance d’un lien de subordination, entraînant la requalification du contrat en contrat de travail.

Rappel des points clés :

  • Respecter les obligations en matière de droit social, de cotisations sociales, et de licenciement économique.
  • Éviter toute confusion de direction entre une société mère et sa filiale pour ne pas risquer la requalification en co-emploi.
  • S’assurer que la gestion des ressources humaines est bien définie pour éviter la création d’une situation de co-emploi involontaire.

Risques liés au co-emploi à l’international

Dans les marchés internationaux comme les États-Unis, les risques associés au co-emploi sont strictement encadrés par des organismes comme l’IRS. Pour être certifiés, les co-employeurs doivent se conformer aux normes fiscales et légales en vigueur.

Cette certification permet aux entreprises de s’assurer que leur co-employeur respecte ces obligations, réduisant ainsi les risques. Cependant, en cas de mauvaise gestion des obligations fiscales ou d’erreurs de qualification des travailleurs, l’entreprise cliente peut être tenue partiellement responsable. Cela pourrait entraîner des sanctions financières, voire la requalification des statuts des travailleurs et des pénalités fiscales.

Idées reçues sur le co-emploi

Idée reçue 1 : le co-emploi est une mauvaise pratique

Contrairement à cette croyance, le co-emploi n’est pas en soi une mauvaise pratique. Ce type de relation devient problématique uniquement lorsque les rôles respectifs des entités ne sont pas clairement définis ou si l’une des parties ne respecte pas les exigences du droit du travail.

Le co-emploi peut donc bien fonctionner à condition de collaborer avec une société qui respecte ses obligations légales, notamment en matière de plan de sauvegarde de l’emploi, de gestion financière et de gestion du personnel. Le choix d’un partenaire transparent est essentiel pour éviter des conflits, par exemple devant les prud’hommes.

Idée reçue 2 : le co-emploi est risqué si vous embauchez des travailleurs indépendants

Tant que les travailleurs indépendants ou freelances sont correctement classés, le co-emploi n’entraîne pas de risque supplémentaire. En France, la qualification des travailleurs et la distinction entre salariés et travailleurs indépendants sont strictement encadrées par la loi. Si un lien de subordination est constaté, une requalification peut survenir, avec des conséquences lourdes pour l’entreprise.

Un bon co-employeur, ou EOR, peut fournir des conseils pour s’assurer que les travailleurs indépendants ne créent pas de confusion dans la gestion. Il est important de veiller à éviter toute confusion d’intérêts ou confusion d’activités, qui pourrait être reconnue par les juges du fond comme une preuve d’ingérence.

Idée reçue 3 : utiliser une agence d’intérim élimine le risque lié au co-emploi

Ce n’est pas toujours le cas. Lorsque vous faites appel à une agence d’intérim, elle reste l’employeur principal du travailleur temporaire pour la gestion des fonctions RH (recrutement, paie), mais l’entreprise utilisatrice partage tout de même des responsabilités légales.

En France, la reconnaissance d’une situation de co-emploi peut survenir si l’entreprise cliente exerce un contrôle excessif sur les intérimaires, créant ainsi une confusion de direction. Par exemple, si un intérimaire décide d’agir en justice pour obtenir le statut de salarié, les deux entités — l’agence et l’entreprise cliente — peuvent être tenues conjointement responsables, y compris en cas de liquidation judiciaire de l’une des parties.

Idée reçue 4 : le co-emploi remplace mon équipe RH

Non, le co-emploi ne remplace pas votre équipe RH. Au contraire, il peut compléter les compétences de votre équipe en prenant en charge les aspects les plus techniques et juridiques de la gestion des ressources humaines et de la gestion économique.

Les entreprises disposant déjà d’une équipe RH peuvent bénéficier de l’expertise supplémentaire d’un co-employeur sur des sujets complexes tels que la gestion des licenciements économiques ou la conformité aux obligations de reclassement.

L’équipe RH interne peut se concentrer sur la culture d’entreprise et le développement des talents, tandis que le co-employeur assure la conformité avec la législation, par exemple en matière de plan de sauvegarde de l’emploi.

Distinctions entre co-emploi, portage salarial et intérim

Le co-emploi est souvent confondu avec d’autres modèles comme le portage salarial ou l’intérim. Bien que ces modèles partagent certains éléments, ils se distinguent par les responsabilités des employeurs.

Par exemple, le portage salarial implique une relation tripartite où le salarié porté conserve une grande autonomie d’action, tandis que l’intérim est régi par des contrats de travail spécifiques. Le co-emploi, quant à lui, nécessite une reconnaissance juridique de l’existence d’une situation de co-emploi en cas de confusion des intérêts ou de perte totale d’autonomie d’une des entités. En somme, le co-emploi est un modèle viable lorsqu’il est bien encadré, tant en France qu’à l’international.

Un co-employeur peut-il vous aider à embaucher des travailleurs internationaux ?

En France, un co-employeur (ou PEO) ne peut pas directement embaucher des travailleurs internationaux. Le rôle du co-employeur est principalement de partager la gestion des ressources humaines et de la conformité légale pour les employés nationaux avec l’entreprise cliente.

Cela comprend la gestion de la paie, des avantages sociaux, et des obligations légales comme la gestion économique des salariés. Toutefois, le co-employeur n’a pas la structure légale nécessaire pour embaucher directement à l’international.

C’est là qu’intervient un employer of record (EOR), aussi appelé PEO international. Contrairement à un co-employeur classique, un EOR permet aux entreprises d’embaucher des salariés dans différents pays sans avoir besoin d’établir une filiale locale.

Par exemple, Deel, en tant qu’EOR, possède des entités locales et des partenaires dans plus de 150 pays, dont les États-Unis et des pays européens. Cela vous permet d’embaucher des salariés dans ces régions sans devoir créer une filiale.

Différences entre PEO et EOR

Un PEO (co-employeur) vous aide à gérer vos employés locaux tout en partageant la responsabilité des salariés avec votre entreprise. Toutefois, il ne peut pas directement embaucher à l’étranger, car il ne dispose pas d’entités légales dans d’autres pays. Ce rôle est réservé aux EOR.

Un EOR, en revanche, devient l’employeur légal de vos salariés internationaux. Cela signifie qu’il prend en charge la gestion de la conformité aux lois locales du droit du travail, de la paie, et des avantages sociaux dans le pays où le salarié travaille. En France, cela permet aussi de respecter les obligations de reclassement et d’éviter tout problème lié à une procédure collective ou une reconnaissance d’une situation de co-emploi.

Pourquoi choisir un EOR ?

Si vous souhaitez externaliser vos responsabilités RH et faciliter votre expansion à l’échelle internationale, un Employer of Record (EOR) est la solution idéale.

Un EOR vous permet de :

  • Gérer la paie, les assurances santé et les autres avantages des salariés.
  • Assurer la conformité avec les lois locales et nationales en matière de droit du travail.
  • Vous étendre à l’international sans avoir à établir d’entités locales ni vous soucier de la conformité locale, ce qui est un atout particulièrement précieux dans le contexte du télétravail.

Dans un marché où la compétition pour attirer les meilleurs talents est mondiale, globalisée, un EOR est la meilleure option pour les entreprises cherchant à embaucher à l’international tout en respectant les réglementations de chaque pays.

Quand opter pour un PEO ?

À l’inverse, un PEO (co-employeur) pourrait mieux convenir si votre objectif est de rester local, en conservant la responsabilité juridique totale de vos employés. Un PEO est une solution idéale pour les entreprises qui souhaitent simplement externaliser leurs tâches RH et se concentrer sur le développement d’autres aspects de leur activité. Cela vous permet de vous décharger des obligations administratives liées à la gestion des ressources humaines tout en conservant une gestion locale de votre entreprise.

En fonction de vos objectifs à long terme, que ce soit une expansion locale ou internationale, il est crucial de choisir entre un PEO ou un EOR pour garantir une croissance en toute conformité avec les lois du travail et les obligations légales dans les pays où vous opérez. Pour en savoir plus, explorez les solutions PEO et EOR adaptées à votre situation.

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A propos de l'auteur

Pierre-Jean Quenardel est le Marketing Manager pour le marché français chez Deel depuis près de deux ans. À ce poste, il est chargé de faire croître en permanence la visibilité et la présence de Deel en France. Avant de rejoindre Deel, Pierre-Jean a été Directeur Marketing monde en agence marketing et communication, et a fondé une entreprise dans le secteur du gaming. Passionné par l'entrepreneuriat, la tech et l'innovation, Pierre-Jean est un fervant défenseur du travail à distance. Le weekend, vous le trouverez très probablement sur un terrain de basket!

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