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8 min
Salaire moyen au Canada en 2024 : tout ce qu’il faut savoir
Légal et conformité
Auteur
L'équipe Deel
Publié
20 septembre, 2024
Dernière mise à jour
20 septembre, 2024
Points clés à retenir
- Le salaire moyen au Canada en 2024 varie selon les provinces, avec des écarts importants entre des régions comme l'Ontario ou la Colombie-Britannique et des provinces moins peuplées comme Terre-Neuve-et-Labrador.
- L'inflation continue de peser sur le pouvoir d'achat des Canadiens, notamment dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver, où le coût de la vie est particulièrement élevé.
- Le salaire minimum varie entre les provinces, allant de 14,00 à 16,75 CAD de l’heure, influençant directement les pratiques des entreprises dans des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre comme le commerce de détail.
Pour faciliter la gestion des salaires et du recrutement au Canada, Deel propose des solutions complètes qui assurent une conformité avec les lois locales et simplifient la gestion des équipes internationales.
Contexte économique et salarial au Canada
En 2024, l'économie canadienne reste attractive pour les investisseurs internationaux, mais les pressions inflationnistes et la hausse du coût de la vie pèsent lourdement sur le pouvoir d'achat des Canadiens.
Le marché du travail canadien en 2024
Le marché du travail au Canada connaît des développements inégaux selon les provinces. Les industries extractives, comme le pétrole et le gaz, restent dominantes dans l'ouest canadien, tandis que l'Ontario et le Québec se concentrent sur les secteurs financiers et technologiques.
Les relations commerciales avec les États-Unis influencent aussi fortement les opportunités d'emploi, notamment dans le secteur manufacturier et des exportations.
Cependant, l’inflation, avec des taux avoisinant les 6 % en 2023, continue de peser sur le pouvoir d'achat. L'augmentation des salaires dans certains secteurs peine à compenser cette pression, notamment dans les grandes villes où le coût de la vie grimpe, comme à Toronto et Vancouver.
Évolution des salaires au Canada
Les salaires moyens au Canada sont en progression, mais cette hausse ne suit pas toujours le rythme de l'inflation.
En 2024, le salaire minimum atteint plus de 16 dollars canadiens de l'heure dans plusieurs provinces. Le salaire annuel moyen national est d’environ 60 000 dollars canadiens, avec des écarts notables entre les provinces et secteurs.
- Toronto et Vancouver proposent en moyenne des salaires plus élevés, en lien avec leur attractivité pour les secteurs financiers et technologiques.
- À l'inverse, des régions comme la Saskatchewan et le Manitoba offrent des salaires plus bas, mais avec un coût de la vie réduit.
En comparaison avec la France et les États-Unis, le Canada offre des salaires compétitifs, mais le coût de la vie reste un défi, notamment en matière de logement et de soins de santé.
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Salaire moyen par province et territoire
Les salaires au Canada varient largement selon les régions et les secteurs d'activité. Les provinces riches en ressources naturelles et celles avec un marché technologique développé offrent généralement des salaires plus élevés, tandis que les régions rurales et éloignées affichent des niveaux de salaire plus bas.
Les provinces à haut revenu
- Ontario : L'Ontario, et plus particulièrement Toronto, est l'une des provinces où le salaire moyen est le plus élevé. Le secteur technologique en pleine expansion, ainsi que l’importance des services financiers dans des villes comme Toronto et Ottawa, influencent directement les niveaux de salaire. En 2024, le salaire moyen dans la province avoisine les 68 000 dollars canadiens par an, avec des pics dans les secteurs de la technologie et de la finance, où les rémunérations peuvent atteindre ou dépasser 100 000 CAD.
- Colombie-Britannique : À Vancouver, le salaire moyen est également élevé, autour de 70 000 dollars canadiens. La Colombie-Britannique reste attractive grâce à un marché immobilier dynamique et des opportunités dans les secteurs du commerce et de la technologie, malgré un coût de la vie très élevé, particulièrement dans les grandes villes.
- Québec : Le Québec affiche des salaires moyens légèrement inférieurs à ceux de l'Ontario ou de la Colombie-Britannique, mais Montréal tire son épingle du jeu grâce à son importance dans les secteurs technologique et des services. Le bilinguisme (français/anglais) est souvent un atout majeur dans les offres d'emploi, surtout dans les entreprises multinationales. Le salaire moyen dans la province avoisine les 55 000 dollars canadiens, avec des salaires plus élevés à Montréal, qui joue un rôle clé dans le développement du secteur des technologies et des services financiers.
- Alberta et Saskatchewan : L'Alberta et la Saskatchewan sont des provinces riches en ressources naturelles comme le pétrole et le gaz. En raison de cette richesse, les salaires y sont élevés, avec un salaire moyen atteignant environ 70 000 dollars canadiens. Les industries extractives, notamment dans les villes comme Calgary et Edmonton, continuent de proposer des salaires compétitifs, malgré la volatilité des marchés pétroliers.
Les territoires et provinces à plus faible revenu
- Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick : Les provinces maritimes comme la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick affichent des salaires moyens plus bas, souvent en raison de l'importance de secteurs moins rémunérateurs comme la pêche, l'agriculture, et certaines industries de services. En moyenne, les salaires dans ces provinces se situent autour de 45 000 à 50 000 dollars canadiens par an, mais ces régions bénéficient d'un coût de la vie plus faible que d'autres provinces plus industrialisées.
- Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador : L'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador sont des provinces moins peuplées, et cela se reflète dans les niveaux de salaire. Le salaire moyen dans ces provinces oscille entre 40 000 et 48 000 dollars canadiens, avec des disparités selon les secteurs d’activité, comme la pêche ou les services publics.
- Territoires du Nord-Ouest et Yukon : Dans les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, l'éloignement géographique et les conditions climatiques extrêmes jouent un rôle dans la détermination des salaires. Grâce aux industries minières et aux ressources naturelles, les salaires peuvent être plus élevés que la moyenne nationale, allant de 60 000 à 80 000 dollars canadiens par an. Toutefois, le coût de la vie y est également plus élevé, en raison des coûts d'importation des biens de première nécessité.
Les facteurs influençant le salaire au Canada
Divers facteurs influencent les salaires moyens au Canada, que ce soit la localisation géographique, l'expérience professionnelle, ou encore le secteur d'activité. La diversité économique du pays, combinée à des variations régionales en matière de coût de la vie, explique ces disparités.
Le secteur d’activité
Les salaires au Canada varient considérablement en fonction du secteur d’activité. Voici un aperçu des secteurs les plus porteurs :
- Ressources naturelles : L'Alberta, la Saskatchewan, et d'autres provinces riches en ressources naturelles, notamment dans l'extraction de pétrole et de gaz, offrent certains des salaires les plus élevés du pays. Les ingénieurs, géologues et autres professionnels spécialisés dans ce domaine peuvent s'attendre à des salaires compétitifs, souvent au-dessus de la moyenne nationale.
- Soins de santé : Avec un système de soins de santé universel, le Canada connaît une forte demande pour les professionnels de ce secteur, en particulier dans les grandes villes comme Toronto, Vancouver, et Montréal. Les médecins, infirmières, et autres professionnels de santé bénéficient de salaires élevés, notamment dans les provinces où la population vieillissante exige des services de santé importants.
- Commerce de détail : Bien que ce secteur affiche généralement des salaires inférieurs, il emploie une grande partie de la population canadienne. Le salaire minimum varie selon les provinces, influençant directement les rémunérations dans ce secteur.
- Technologies : Le secteur technologique, particulièrement dans des villes comme Toronto, Vancouver, et Montréal, attire des talents du monde entier avec des offres salariales supérieures à la moyenne. Les développeurs de logiciels, ingénieurs en cybersécurité, et autres professionnels spécialisés dans la tech bénéficient de salaires compétitifs.
Les différences entre ces secteurs sont marquées. Par exemple, un ingénieur dans le secteur pétrolier en Alberta pourrait toucher un salaire annuel de 100 000 dollars canadiens, tandis qu'un travailleur du commerce de détail à Terre-Neuve-et-Labrador pourrait gagner autour de 30 000 CAD.
Dans le secteur des technologies, les rémunérations peuvent osciller entre 70 000 et 120 000 CAD selon l'expérience et la spécialisation.
Niveau de qualification et expérience professionnelle
Le niveau de qualification et l'expérience professionnelle jouent un rôle déterminant dans la négociation des salaires au Canada :
- Diplômes : Dans des villes comme Toronto ou Vancouver, la détention d’un diplôme universitaire, en particulier dans des secteurs à haute demande comme les technologies ou l’ingénierie, est souvent essentielle pour accéder à des salaires plus élevés. Un candidat avec un master en gestion ou un doctorat en sciences pourrait gagner 20 à 30 % de plus qu’un collègue avec un diplôme de niveau inférieur.
- Bilinguisme : Au Québec, en particulier à Montréal, le bilinguisme (français/anglais) est souvent un atout décisif. Les travailleurs maîtrisant ces deux langues sont très recherchés, en particulier dans des secteurs comme les services financiers et les technologies. Le bilinguisme peut également influencer les négociations salariales, offrant un salaire supérieur par rapport aux employés unilingues.
En résumé, que vous soyez dans un secteur en croissance ou doté de qualifications spécialisées, ces éléments auront un impact direct sur vos opportunités de carrière et le niveau de rémunération auquel vous pouvez prétendre dans le marché du travail canadien.
Coût de la vie et pouvoir d’achat au Canada
Le coût de la vie au Canada varie considérablement selon la région, et il a un impact direct sur le pouvoir d'achat des résidents. De grandes disparités existent entre les provinces et les principales villes du pays, en particulier en ce qui concerne l'immobilier, les services de base, et les frais de santé.
Coût de la vie dans les principales villes
Les grandes villes canadiennes affichent des coûts de la vie différents en fonction de plusieurs facteurs tels que l'immobilier, les transports, et les services de base.
- Toronto : La ville la plus grande et la plus dynamique du Canada, Toronto, est aussi l'une des plus chères. Les prix de l'immobilier sont élevés, avec un coût moyen pour un logement au centre-ville atteignant plus de 3 000 CAD par mois. Les services publics, les transports, et l’alimentation y sont également plus coûteux par rapport à d'autres régions du pays.
- Montréal : Le coût de la vie à Montréal est plus abordable qu'à Toronto et Vancouver, notamment en matière de logement. Un appartement en centre-ville coûte environ 1 500 CAD par mois, ce qui en fait une ville attractive pour les travailleurs à la recherche d’un bon équilibre entre salaire et coût de la vie.
- Vancouver : Très prisée, la ville de Vancouver affiche des coûts immobiliers parmi les plus élevés du Canada, notamment en raison de sa situation géographique et de son dynamisme économique. Le coût moyen d’un logement au centre-ville dépasse souvent 3 500 CAD par mois, ce qui pèse lourdement sur le salaire net des habitants.
- Calgary : En Alberta, Calgary bénéficie d’un coût de la vie plus modéré par rapport à Toronto ou Vancouver, avec des loyers plus abordables (environ 1 800 CAD pour un appartement au centre-ville) et un accès facile aux ressources naturelles de la province.
Le coût de l'immobilier, les services publics (eau, électricité, chauffage), et l'alimentation affectent directement le salaire net des travailleurs dans ces villes. En conséquence, les salaires les plus élevés dans des villes comme Toronto ou Vancouver ne compensent pas toujours le coût élevé de la vie, ce qui réduit le pouvoir d'achat des habitants par rapport à des villes plus abordables comme Montréal ou Calgary.
Pouvoir d’achat et qualité de vie
Le salaire minimum et le pouvoir d’achat varient également selon les provinces canadiennes. Par exemple, le salaire minimum est plus élevé en Colombie-Britannique (15,65 CAD/heure en 2024) par rapport à des provinces comme le Nouveau-Brunswick (14,75 CAD/heure). Cependant, le coût de la vie étant plus élevé dans des villes comme Vancouver, le pouvoir d'achat réel des travailleurs peut y être plus faible malgré des salaires plus élevés.
Comparé à des pays comme la France ou les États-Unis, le Canada offre une qualité de vie relativement élevée, mais cela varie selon les régions. Par exemple, à Paris, les coûts de logement et de transport sont comparables à ceux de Toronto, mais le salaire moyen en France peut être inférieur à celui du Canada, ce qui affecte le pouvoir d'achat. Aux États-Unis, les salaires sont souvent plus élevés dans certaines villes, mais le coût des soins de santé privés est beaucoup plus élevé, réduisant ainsi le niveau de vie global.
Salaire minimum au Canada
Le salaire minimum au Canada est fixé par chaque province et territoire, et il est essentiel de comprendre ces différences pour une gestion efficace des ressources humaines.
Salaire minimum par province
Le salaire minimum au Canada varie selon les provinces et territoires, influençant directement la rémunération des travailleurs et les pratiques salariales des entreprises :
- Ontario : En 2024, le salaire minimum en Ontario est fixé à 16,55 CAD de l’heure. L'Ontario étant la province la plus peuplée, ce salaire est particulièrement pertinent pour les entreprises basées à Toronto et Ottawa, deux des principales villes économiques du pays.
- Colombie-Britannique : La Colombie-Britannique dispose d’un salaire minimum parmi les plus élevés au Canada, fixé à 16,75 CAD de l’heure. Ce taux élevé est justifié par le coût de la vie élevé, notamment à Vancouver, une des villes les plus chères du pays.
- Québec : En 2024, le salaire minimum au Québec est de 15,25 CAD de l’heure. Montréal offre des opportunités d’emploi dans plusieurs secteurs, et le bilinguisme y joue un rôle clé, notamment dans les entreprises multinationales.
- Alberta et Saskatchewan : Le salaire minimum en Alberta est de 15,00 CAD de l’heure, tandis qu'en Saskatchewan, il est légèrement inférieur à 14,00 CAD. Ces provinces sont influencées par les secteurs des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, qui offrent des salaires souvent plus élevés que la moyenne nationale.
- Territoires du Nord-Ouest et Yukon : Les salaires minimums dans ces régions plus éloignées, influencées par l’industrie minière, sont de 16,00 CAD et 16,77 CAD respectivement. Ces territoires doivent faire face à des coûts de vie plus élevés en raison de leur isolement géographique.
Impact de l’augmentation du salaire minimum
L’augmentation du salaire minimum au Canada a un impact direct sur les entreprises, notamment dans les secteurs à forte intensité de main-d'œuvre comme le commerce de détail et la restauration.
- Secteur du commerce de détail : Une hausse du salaire minimum entraîne une augmentation des coûts salariaux pour les entreprises. Cela peut contraindre certains employeurs à réduire les heures de travail ou à réévaluer leur structure de prix pour compenser ces coûts supplémentaires. Cependant, cette augmentation peut également avoir des effets positifs sur la motivation des employés, leur productivité, et la réduction du taux de rotation du personnel.
- Secteur de la restauration : La restauration est particulièrement touchée par l’augmentation du salaire minimum, car les marges bénéficiaires dans ce secteur sont souvent faibles. Les entreprises doivent parfois augmenter les prix des produits pour compenser la hausse des salaires ou repenser leur modèle d’affaires pour réduire d’autres coûts opérationnels. Toutefois, un salaire minimum plus élevé peut également attirer des employés plus qualifiés et améliorer la qualité du service.
Comment Deel peut vous aider à gérer les salaires et le recrutement au Canada
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- Suivre les mises à jour des salaires minimums en temps réel, garantissant que vos employés sont rémunérés conformément aux normes en vigueur, qu’ils soient en Ontario, Québec ou Colombie-Britannique.
- Gérer les avantages sociaux et les déductions fiscales propres à chaque employé, en fonction de leur lieu de résidence et du secteur d’activité.
- Éviter les erreurs coûteuses en matière de conformité et réduire le temps passé sur des tâches administratives complexes.
Outre la gestion des salaires, Deel aide également les entreprises à naviguer dans les lois canadiennes relatives à l'emploi et à la rémunération. Le Canada, avec ses diverses provinces et territoires, a des règles strictes concernant la protection des employés et le respect des salaires minimums. Deel simplifie cette gestion grâce à des outils intégrés qui permettent de :
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- Suivre les lois locales sur le temps de travail et les salaires : Grâce à la surveillance des mises à jour légales et des régulations, Deel garantit que vous restez en conformité avec les dernières législations, évitant ainsi des pénalités liées au non-respect des lois du travail.
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